samedi 22 janvier 2011

Première année

Ma première année à l’Université fut pour moi l’occasion de confirmer mon choix de carrière. J’étais convaincue que je voulais enseigner, mais de pouvoir le réaliser dans un contexte réel, ce fut très révélateur. Ce que je retiens le plus de ma première année, ce fut les trois cours de fin de semaine que j’ai pris afin de combler mon échec au test SEL à l’oral. Je dois dire que cette présentation orale à la fin de l’été, avant mon entrée officielle à l’Université, a été assez frappante! Cependant, cela a été très bénéfique pour moi, car les cours auxquels j’ai participé ont été très utiles. Dans le fond, je suis contente d’avoir échoué à ce test oral, car cela m’a permis de me perfectionner.

Voici un texte que j’ai écrit lors du premier cours de FPM. Je parlais d’une enseignante significative pour moi, celle qui m’a donné envie de choisir l’enseignement.



Ma première année universitaire s’est bien terminée avec mon premier stage. Lors de ce stage, je suis particulièrement contente d’avoir réalisé une petite activité sur le musée des êtres merveilleux.

Voici la feuille de consignes que j’avais préparée pour les élèves, ainsi qu’une photo du musée des êtres merveilleux :



Deuxième année

Lors de ma deuxième année, l’une de mes plus grandes réussites, c’est l’obtention de la note «succès» à mon test SEL à l’écrit. En ce qui concerne les cours, j’ai apprécié les cours sur la littérature jeunesse. Nous avons accès à une quantité innombrable de ressources et de trésors dans la littérature. Comme la lecture est une passion pour moi, cela a été l’occasion de découvrir davantage de livres et du matériel pédagogique.

La réalisation d’une mallette pédagogique sur le thème de la cuisine a été un travail d’une ampleur impressionnante. Je me rappelle les journées que j’ai passées avec mes collègues à la construction de cette mallette. J’en garde de bons souvenirs et surtout de bonnes activités pour le préscolaire. J’ai découvert lors de mon deuxième stage que j’aimais la maternelle. J’appréhendais mon stage et je fus étonnée d’aimer autant les petits!

Je me suis beaucoup amusée lors de mon stage, d’autant plus que j’ai eu l’occasion d’utiliser le matériel de ma mallette dans le cadre d’une semaine thématique sur la cuisine. J’ai utilisé le personnage de Ratatouille pour introduire un projet qui consistait à amener les enfants à l’épicerie afin que ces derniers achètent les ingrédients qu’ils avaient choisis pour leur menu. Ce fut une belle expérience, de voir ces petits chefs cuisinier à l’œuvre.

Voici la lettre que Ratatouille avait « écrite » pour les enfants :

Troisième année

Ma troisième année à l’Université a été très significative grâce à mon troisième stage qui m’a fait grandir. De plus, avant ce stage, nous avons eu un cours sur la gestion de classe. Le cours le plus utile que j’ai eu. Ce qui est intéressant, c’est que j’ai eu l’occasion d’utiliser ce que j’avais fait dans ce cours dans ma classe de stage.

Voici donc quelques parties de mon travail dans le cadre du cours DID2210:
1. Mes valeurs




2. Mes règles


3. Fiche de réflexion et d'engagement


4. Formule d'engagement


5. Auto-évaluation



Lors de mon stage, j'avais un élève TC. La T.E.S. m'avait donné des feuilles d'intervention qui seraient utiles pour aider mon élève. Je trouve que ces feuilles sont effectivement très intéressantes.
En voici quelques-unes:

1.


2.


3.

Quatrième année

En ce qui a trait à ma quatrième année, je dirais que le cours sur les difficultés en français à l’écrit et à l’oral a été le plus intéressant. L’enseignante a su démontrer son intérêt envers la matière et nous le transmettre. Même si la matière est difficile et que les examens l’étaient tout autant, cela nous permettait de nous forcer et de nous pratiquer davantage. Mes efforts seront récompensés, car je fais mon dernier stage en première année. Tout ce que j’ai vu sera réel pour moi dans ma classe de stage. J’ai hâte de pouvoir mettre en pratique ce que j’ai appris.

J’ai découvert aussi deux auteurs très intéressants que mon enseignante associée utilise dans sa classe. Il s’agit d’Yves Nadon et Jocelyne Prenoveau. Les deux manuels sont sur le thème de la lecture et l’écriture. Comme il s’agit d’une grande préoccupation pour moi, je suis en train de les lire attentivement.

Voici les deux manuels en question :
1. Lire et écrire d'Yves Nadon




2. Cultiver le goût de lire et d'écrire de Jocelyne Prenoveau

jeudi 20 janvier 2011

Moi en tant qu'enseignante...

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu enseigner. En découvrant que j'éprouvais du plaisir et de la satisfaction à enseigner aux enfants et leur apprendre toujours plus, j'ai su que je voulais que l'enseignement au primaire soit ma carrière. Je suis une enseignante passionnée qui ne souhaite que le bonheur de ses élèves et leur réussite. Je me dévoue dans mon métier et je le prends au sérieux. Je suis une enseignante qui adore collaborer et partager ses idées. Je n’hésite jamais à poser des questions et me remettre en question. Je suis partante pour tenter de nouvelles expériences dans ma classe, toujours dans le but de me parfaire et trouver de nouvelles techniques qui sont bénéfiques avec les élèves.

Je pense que la rédaction de mes compétences m’a permis de faire le bilan sur mes compétences en tant qu’enseignante et aussi de réaliser que je désire toujours continuer à expérimenter.

Je pense aussi que les billets sur mes compétences professionnelles sont suffisamment élaborés pour en apprendre énormément sur moi.

Ma carrière d’enseignante a commencé lorsque j’ai mis les pieds à l’Université pour la première fois. Maintenant que je m’apprête à en sortir, je ne peux qu’être heureuse de pouvoir mettre mes talents à l'œuvre!

mardi 21 décembre 2010

Compétence 13

S'approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l'école montréalaise, se sentir réellement concerné dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l'éducation interculturelle



En ce qui concerne la compétence 13, il est difficile pour moi d'en ressortir des choses que j'ai apprises ou que j'ai mises en place. La pluriethnicité n'est pas vraiment présente dans mon milieu. Je réside à Saint-Jean-sur-Richelieu où la population n'est pas pluriethnique. Ainsi, dans mes trois derniers stages, la compétence 13 n'a pas été évaluée lors de mon évaluation. Malgré cela, je suis consciente qu'un jour ou l'autre tout le monde fait face à la réalité. Nous avons eu un cours à l'Université sur la pluriethnicité. J'y ai découvert à quel point les gens qui m'entourent ont eu à travailler cette compétence en ayant dans leur classe une majorité d'élèves issus d'une autre culture. Ce que je retiens essentiellement, c'est qu'il est important d'ouvrir les yeux aux enfants et de leur montrer que leur culture n'est pas la même pour tout le monde. Ainsi, il est fortement possible qu'un jour ces enfants soient en présence d'enfants d'une autre culture et ils devront être conscients que ces derniers sont pareils comme eux et qu'ils devront les respecter tout autant.

Dans un autre ordre d'idées, j'ai eu l'occasion, lors de suppléances et stages, d'utiliser le nouveau matériel pédagogique pour le cours d'éthique et culture religieuse. Bien que ce cours soit nouveau, il est possible de faire plusieurs activités intéressantes en se basant sur les trois manuels, soit un pour chaque cycle.

Voici un lien Internet qui parle de ces livres:
http://www.editionscec.com/prescolaire_primaire/catalogue/87-Ethique-et-culture-religieuse/index.html

mardi 16 mars 2010

Compétence 1

Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions

À première vue, cette compétence semble complexe, mais en réalité il s’agit de prendre conscience que notre profession nécessite que nous transmettions nos savoirs et connaissances à nos élèves, et ce, dans différents contextes. Dans un premier lieu, bien que je sois issue d’un milieu où la pluriethnicité n’est pas très présente, il est tout de même important, à mon avis, de prêter attention au cours éthique et culture religieuse. Certains enseignants ne se sentent pas formés pour enseigner ce nouveau cours, néanmoins il demeure essentiel. Il est de notre devoir d’initier les enfants à d’autres cultures, car la pluriethnicité est une réalité.

Par ailleurs, la dimension culturelle dans l’enseignement est pertinente, car elle contribue au développement et à l’enrichissement des élèves. D’ailleurs, étant une passionnée de lecture, je favorise l’intégration de la culture littéraire. Lors de mes trois stages, ma passion pour la lecture a forgé ma personnalité d’enseignante et je peux confirmer les répercussions de mon engouement pour la lecture vis-à-vis des élèves. Dans mon troisième stage, j’étais dans une classe de 5e année et j’ai réalisé un projet de lecture avec ces derniers. Ce projet comprenait, globalement, la lecture d’un roman, une présentation orale sur ce dernier ainsi qu’une présentation sous forme de kiosque. Ce long projet a été l’une de mes plus grandes réussites. Il a été possible de dire, pour moi, que mon projet a été un succès, lorsqu’un élève m’a dit : « Je ne pouvais plus m’arrêter de lire tellement j’aimais ça! C’est la première fois que ça m’arrive!» Si je peux avoir changé quelque chose pour un élève, c’est une réussite. De plus, lors des présentations orales et des kiosques, je n’oublierai jamais leur sourire et leur excitation. Ma collègue de 6e année m’a confié qu’elle n’avait pas souvent vu un projet dans ce genre-là et elle trouvait cela très enrichissant.

Cela dit, la dimension culturelle, sous toutes les formes, est d’une grande importance au sein de l’enseignement, et parfois nos passions peuvent devenir celles de nos élèves.

Voici une photo prise lors des kiosques de mon projet:




Et voici une photo prise lors des présentations orales:

Compétence 2

Communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante

La compétence professionnelle en lien avec le français, est à mon avis, la deuxième plus importante. La communication est un outil essentiel dans les apprentissages. D’ailleurs, «Jean Piaget avait souligné que la structuration de la parole (ici la langue) favorisait la structuration de la pensée. La langue n’est pas le seul instrument de la pensée, mais c’est un instrument majeur, à plus forte raison en éducation où la transmission des connaissances occupe une place large.» (Dion, L. (1987), Dictionnaire de Legendre, p.825) De plus, «l’apprentissage des langues occupe une place centrale dans tout projet de formation, car la langue se situe au coeur de la communication et constitue un véhicule d’apprentissage au service de toutes les disciplines. Elle permet à l’élève de structurer sa pensée, de s’exprimer avec clarté et rigueur, de communiquer avec efficacité oralement ou par écrit dans différents contextes. Puisqu’elle donne accès au savoir, elle représente un outil indispensable pour créer, analyser, exercer son sens critique, décrire ou exprimer des idées, des perceptions et des sentiments. C’est par elle aussi que se construit la vision du monde puisque les mots, au-delà des codes et des règles, traduisent la singularité de la pensée.» (Chap. 5 Domaine des langues, p.70 (Programme du MELS)). Ces deux citations m’ont été utiles lors de mon débat dans le cadre du cours FPM3550 à l’UQÀM. Je défendais, en quelque sorte, l’importance accordée au français dans les écoles primaires. Je suis d’accord avec Piaget ainsi que le programme de formation de l’école québécoise. Le français nous sert d’assise. Sans la langue, comment communiquer? La communication fait partie intégrante de nos vies. Elle est indispensable tous les jours. Pour les enfants, c’est la même chose. Ils doivent être bien encadrés en français. Puisqu’en tant que future enseignante je suis un modèle pour les élèves, je me dois aussi de communiquer et d’écrire avec un français approprié. Je m’adapte aux différentes situations et je n’hésite jamais à consulter un ouvrage de référence ou à me référer à un ou une collègue.

Parfois, en stage, il m’arrivait de commettre une petite erreur ou bien de douter sur l’orthographe d’un mot. Je profitais toujours de l’occasion pour dire aux élèves que nous sommes tous humains et que nous faisons tous des erreurs. C’est pourquoi même-moi, je consulte des ouvrages de références et qu’il n’y a rien de mal là-dedans. Lors de mon entrée à l’Université, j’ai échoué mon test oral. Cependant, je n’ai pas lâché prise et j’ai suivi les cours obligatoires, que j’ai réussis avec succès. Cela m’a grandement aidé à me perfectionner et aussi à passer mon test SEL écrit.

Cela dit, je souhaite toujours m’améliorer quant à ma dynamique en classe et dans la clarté de mon enseignement. Mon enseignante associée de deuxième stage avait noté ceci :
«Elle [moi] porte une attention particulière à son français écrit et oral. Son élocution lors des explications des ateliers est en progression. Elle s’assure d’être bien comprise par les élèves par des questionnements et des reformulations des consignes par ses interlocuteurs.» (M. Banville, commission scolaire des Hautes-Rivières)
Mon enseignante associée de troisième stage note, pour sa part :
«Tu [moi] parles assez fort et tu es calme. […] Tes explications sont claires, tu es beaucoup plus dynamique!» (B.Bouchard, commission scolaire des Hautes-Rivières)
Enfin, le français est très important pour moi et je veille constamment à adapter mon langage avec les enfants et à servir de modèle pour eux

Compétence 3

Concevoir des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation

Les outils pédagogiques à notre disposition sont d’une richesse considérable. Il existe tous les manuels pédagogiques pour l’enseignant que les écoles ont choisi. Il y a aussi une panoplie d’autres outils que nous pouvons utiliser. Jusqu’à présent, pour ce qui est de concevoir des situations d’apprentissages significatives, je n’avais pas encore trouvé des livres pédagogiques me représentant. C’est lors de ma première rencontre avec mon enseignante associée pour mon quatrième stage que j’ai découvert réellement qui est Yves Nadon. Le livre Lire et écrire d’Yves Nadon est très signifiant pour moi. La façon dont il a d’enseigner à lire et écrire me donne réellement envie de tenter le coup. D’autant plus que mon enseignante associée reproduit pratiquement tout ce qu’il dit dans sa classe.
Voici le livre en question:



En ce qui concerne ma conception d’activités d’apprentissage, je pense être en mesure d’établir des liens avec les domaines d’apprentissage et les domaines généraux de formation. De plus, lors de mes planifications, je suis apte à détailler convenablement les trois temps. Je pense qu’il est important de prendre le temps de faire une bonne planification, même si parfois cela peut être long. Concevoir des situations d’apprentissage n’est pas si simple, il faut prévoir plusieurs choses, à commencer par les besoins des élèves et aussi des niveaux de difficulté dans la classe.

Lors de mon stage à la maternelle, j’appréhendais la conception d’activités, car j’en étais à mes premières expériences en temps réel. Je pense avoir appris beaucoup lors de ce stage, car j’ai su m’intégrer dans l’équipe de la maternelle et demander des conseils à mes collègues et aussi à mon enseignante associée. Elle a d’ailleurs mentionné ceci :
«Elle prend des initiatives tant pour l’organisation de la classe que dans la planification des activités.» (M. Banville, Commission des Hautes-Rivières)


Pour ce qui est de mon troisième stage, en cinquième année, j’ai décidé d’entreprendre un projet d’envergure. Je voyais bien que la plupart des élèves de la classe lisaient parce qu’ils y étaient contraints. J’ai donc voulu donner le goût de lire davantage. J’ai conçu un projet pédagogique en lecture qui m’a demandé beaucoup de préparation, mais les résultats y étaient. Le projet intégrait plusieurs compétences ainsi que composantes afin que les élèves aient tous une partie du projet où ils auraient plus de facilité. Certains élèves n’y mettaient pas autant d’effort que d’autres, par contre le simple fait que quelques élèves participent pleinement, cela fait une différence. Mon enseignante associée me disait que mes projets étaient ambitieux. Elle note d’ailleurs:
«Elle (je) se préoccupe de présenter des activités bien préparées qui tiennent compte des intérêts des élèves. Elle a expérimenté des approches pédagogiques variées avec des projets, l’intégration des TIC, le travail de coopération, etc. Elle n’hésite pas à pousser les enfants à aller plus loin!»(B. Bouchard, Commission des Hautes-Rivières)


Mes projets ou mes situations d’apprentissage pour le contenu à faire apprendre tiennent compte des compétences à faire développer, et ce, en prenant en considération les élèves de la classe.

Compétence 4

Piloter des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation

Piloter des situations d’apprentissage est comparable, selon moi, à la confection d’un bon gâteau au chocolat. D’abord, le cuisinier en chef prépare une nouvelle recette de gâteau au chocolat. Il doit inscrire tous les ingrédients différents dans la recette et écrire toutes les étapes à suivre. Le cuisinier ne doit pas oublier une étape. Pendant la préparation du gâteau, le cuisinier peut ajouter ou changer certains ingrédients pour modifier le goût. Par exemple, au lieu de mettre des pépites de chocolat, il peut mettre du zest d’orange. Parfois le cuisinier peut rencontrer des obstacles, comme le four qui ne fonctionne pas bien, ou il manque un ingrédient essentiel à la recette. Le cuisinier doit régler la situation rapidement et trouver une solution. Il peut demander de l’aide à un collègue, par exemple. À la fin, il vérifie que tout est en ordre et il fait cuire le gâteau. Pendant ce temps, il ramasse les ingrédients et il jette toujours un coup d’œil au gâteau qui cuit. Quand ce dernier est prêt, le cuisinier le sort du four, il le laisse reposer et enfin il peut y goûter. C’est par le goût qu’il saura s’il est bon ou non.

Pour un enseignant, c’est semblablement la même chose. L’enseignant conçoit une situation d’apprentissage, en détaillant bien toutes les étapes. Il doit conjuguer avec les différents besoins des élèves et de la matière à faire travailler. Durant l’activité, l’enseignant peut modifier certains éléments, tout dépendant du déroulement dans la classe. Il doit être capable de se «tourner sur un 10 cents» en cas de besoin. Lorsqu’il fait face à des difficultés avec certains élèves, ils discutent avec ces derniers pour tenter de trouver une solution. L’enseignant peut aussi demander à ses collègues leur opinion ou des conseils afin de régler au mieux certains cas. L’enseignant reste présent d’esprit tout au long de l’activité et est disponible pour les élèves, ils apportent son aide, des idées, des pistes, etc. Quand l’activité est terminée, il fait un retour avec ses élèves. Il vérifie les apprentissages et par ce que les élèves lui démontreront, il saura le succès ou non de son activité. L’enseignant peut aussi faire une autoévaluation pour avoir l’opinion de ses élèves sur l’appréciation et la pertinence de son activité.

Je pense avoir acquis de bonnes connaissances en ce qui concerne le pilotage des activités. Avec trois stages, j’ai observé plusieurs fois mes enseignantes associées à l’œuvre, mais j'ai aussi eu l’occasion de piloter souvent des situations d’apprentissage que j’avais moi-même préparées. Je pense aussi que le travail d’équipe est efficace et apporte du positif aux enfants dans certaines activités. Le fait de travailler en équipe de 2, 3 ou 4, permet aux enfants d’échanger, de partager des idées, de s’entraider. Cela apporte aussi de la motivation. Bien entendu, notre supervision est de mise, car parfois les élèves veulent seulement copier. Le fait de choisir parfois les équipes est bien aussi, car nous pouvons mettre des élèves de différentes forces dans chaque équipe.
Voici une citation de mon superviseur de troisième stage :
«Elle pilote des activités avec aisance. Elle suscite l’interaction et les échanges auprès des élèves et des autres intervenants du milieu. Elle s’attarde aux besoins des enfants, etc.» (J-R. April, 2009)


Par ailleurs, si j’ai retenu quelque chose de mon dernier stage, c’est bien que le ton de voix à une importance dans notre enseignement. Lorsque nous devons piloter une activité, utiliser des tons de voix différents, et ce, de façon théâtrale, attire l’attention des élèves. Certains élèves de cinquième année m’avaient même dit :
«Voyons, as-tu déjà fait du théâtre!?»


Voici quelques outils que j'ai moi-même confectionnés pour le projet pédagogique de lecture que j'ai réalisé dans le cadre de mon stage trois. Ces outils avaient pour objectifs de favoriser les apprentissages des élèves en leur donnant de bonnes pistes tout en leur disant clairement ce qu'ils devaient faire et sur quoi ils étaient évalués.








Compétence 5

Évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisiton des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre

Au regard de mes expériences face à l’évaluation de la progression des apprentissages, j’ai quelques situations d’évaluation qui m’ont permis d’acquérir des compétences. Je n’ai pas eu l’occasion très souvent de pouvoir évaluer, cependant j’avais la possibilité d’observer l’évolution des apprentissages. Il y a, selon moi, une bonne différence entre l’évaluation qui se fait au préscolaire comparativement au primaire. À la maternelle, les élèves sont continuellement en situation d’apprentissage et l’enseignant évalue l’évolution de leurs apprentissages. L’élève n’est pas mis en situation d’examen, au contraire. Au primaire, souvent les enseignants mettent les élèves en situation d’apprentissage et afin d’évaluer les compétences, ils font des examens. Les enfants sont isolés et font un examen. Du moins, c’est ce que j’ai observé lors de mes stages.

Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir évaluer mes élèves de cinquième année, lors de mon 3e stage, sur la compétence «Communiquer oralement». Au terme de mon projet pédagogique sur la lecture, les élèves avaient à faire une présentation orale ainsi qu’un kiosque de présentation. J’ai moi-même bâti une grille d’évaluation et les élèves devaient aussi évaluer un autre élève lors des présentations. J’ai pris en considération leurs commentaires lors de l’attribution d’une note finale. La participation et l’intérêt porté à l’activité comptaient beaucoup pour moi.

Pour revenir à l’évaluation en général au primaire, mon enseignante associée procède différemment pour évaluer ses élèves. Chaque savoir est associé à une pomme numérotée et parfois, quand l’enseignante veut évaluer une pomme, elle dit aux élèves qu’aujourd’hui elle veut voir s’ils ont compris la pomme numéro 12, par exemple. Elle leur mentionne qu’aujourd’hui, elle veut qu’ils fassent l’exercice individuellement pour qu’elle puisse voir s’ils ont compris. Ainsi, les élèves ne savent pas qu’ils sont en situation d’examen, car l'enseignante ne mentionne pas qu'il s'agit d'un «examen». Cela enlève, selon moi, du stress et favorise ainsi l’apprentissage.

Voici un exemple de grille d'évaluation pour les compétences en français et en math:

Compétence 6

Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves

Le cours sur la gestion de classe que j’ai eu, m’a semblé être l’un des plus pertinents jusqu’à présent. En effet, suite à ce cours, je suis allé en stage et j’ai appliqué ce que j’avais appris. Cela m’a porté fruit et je retiens une belle expérience. Cela dit, je considère désormais la planification comme étant indispensable afin de mettre de l’ordre dans ce que l’on veut enseigner. Sans planification, il est facile de se désorganiser et cela à des répercussions sur la classe. Comme l’apprentissage des élèves est ce qui me tient le plus à cœur, je prends le temps nécessaire pour bien préparer mon matériel. La planification ne comprend pas seulement ce qu’il faut enseigner, elle comprend aussi l’organisation de la classe. Il existe des méthodes à notre disposition afin d’assurer le bon fonctionnement d’une classe d’élèves. Pour ma part, j’ai entrepris d’instaurer un système de motivation au sein de ma classe de stage 3, afin de motiver le groupe-classe et ainsi assimiler la notion de coopération. Mon système de motivation était bien simple, mais efficace. J’ai collé un arbre en carton sur un mur de la classe. Les branches étaient toutes nues. J’ai pris le temps de déterminer avec mes élèves quelles seraient les actions de groupe pouvant être récompensées. À chaque comportement exceptionnel, les élèves se méritaient un cœur, puisque mon stage était basé sur beaucoup d’amour. Après avoir atteint l’objectif visé, les élèves avaient une activité récompense déterminée préalablement avec eux. Outre mon système de motivation, j’ai aussi, en début de stage, indiqué mes règles de classe qui se devaient d’être respectées. Je les ai affichées dans la classe et je suis restée cohérente dans mes règles. La constance est primordiale pour se faire entendre et garder le contrôle sur la classe.

Voici une photo de mon système de motivation:

Compétence 7

Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d'apprentissage, d'adaptation ou un handicap

Tous les élèves sont différents et chaque année c’est un groupe différent qui s’offre à nous. Chaque fois, nous devons nous adapter et trouver de nouvelles stratégies afin de subvenir aux besoins de ces élèves multiples. J’ai vécu seulement trois stages jusqu’à maintenant, bientôt un quatrième et dernier, mais je suis déjà consciente de l’importance de s’adapter à chaque nouvelle classe.

J’ai assisté à une rencontre pour un plan d’intervention. C’était un élève en maternelle. Il avait des troubles du comportement et afin de favoriser ses apprentissages, l’équipe pour le plan d’intervention avait mis sur pied un plan afin d’aider l’élève en question. J’ai apprécié participer à cette rencontre, car j’ai eu l’occasion d’écouter plusieurs spécialistes parler. C’est à partir de ce moment-là que j’ai compris l’importance de ne pas hésiter à aller consulter les spécialistes du milieu. Ils sont une source importante d’informations, de conseils et de techniques diverses.

Je dirais qu’un point de ma personnalité en tant qu’enseignante que je désire améliorer, c’est de tenir davantage compte des difficultés diverses dans la classe. J’y prête déjà attention, mais j’aimerais davantage me concentrer là-dessus.
Par ailleurs, lors de mon troisième stage, j’avais un élève avec des troubles du comportement (cote 12). J’avais décidé de ne pas le lâcher, et ce, jusqu’à ce que je vois des changements dans son comportement. Après des semaines, j’ai vu une amélioration. Je trouve dommage par contre d’avoir été séparé de lui, en raison de la fin de mon stage, car je n’ai pas eu la chance de continuer mon travail. Au moins, j’ai pu lui apporter quelque chose dans sa vie et ça c’est une réussite dans ma future carrière.

J'ai découvert un vidéo sur Internet qui traite de la scolarisation des élèves EHDAA. J'ai trouvé ce vidéo très intéressant, car je trouve que le fonctionnement de cette école est un modèle à suivre.
Voici le lien Internet qui donne accès à ce vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=ufSwuAvWYLc