mardi 16 mars 2010

Compétence 2

Communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante

La compétence professionnelle en lien avec le français, est à mon avis, la deuxième plus importante. La communication est un outil essentiel dans les apprentissages. D’ailleurs, «Jean Piaget avait souligné que la structuration de la parole (ici la langue) favorisait la structuration de la pensée. La langue n’est pas le seul instrument de la pensée, mais c’est un instrument majeur, à plus forte raison en éducation où la transmission des connaissances occupe une place large.» (Dion, L. (1987), Dictionnaire de Legendre, p.825) De plus, «l’apprentissage des langues occupe une place centrale dans tout projet de formation, car la langue se situe au coeur de la communication et constitue un véhicule d’apprentissage au service de toutes les disciplines. Elle permet à l’élève de structurer sa pensée, de s’exprimer avec clarté et rigueur, de communiquer avec efficacité oralement ou par écrit dans différents contextes. Puisqu’elle donne accès au savoir, elle représente un outil indispensable pour créer, analyser, exercer son sens critique, décrire ou exprimer des idées, des perceptions et des sentiments. C’est par elle aussi que se construit la vision du monde puisque les mots, au-delà des codes et des règles, traduisent la singularité de la pensée.» (Chap. 5 Domaine des langues, p.70 (Programme du MELS)). Ces deux citations m’ont été utiles lors de mon débat dans le cadre du cours FPM3550 à l’UQÀM. Je défendais, en quelque sorte, l’importance accordée au français dans les écoles primaires. Je suis d’accord avec Piaget ainsi que le programme de formation de l’école québécoise. Le français nous sert d’assise. Sans la langue, comment communiquer? La communication fait partie intégrante de nos vies. Elle est indispensable tous les jours. Pour les enfants, c’est la même chose. Ils doivent être bien encadrés en français. Puisqu’en tant que future enseignante je suis un modèle pour les élèves, je me dois aussi de communiquer et d’écrire avec un français approprié. Je m’adapte aux différentes situations et je n’hésite jamais à consulter un ouvrage de référence ou à me référer à un ou une collègue.

Parfois, en stage, il m’arrivait de commettre une petite erreur ou bien de douter sur l’orthographe d’un mot. Je profitais toujours de l’occasion pour dire aux élèves que nous sommes tous humains et que nous faisons tous des erreurs. C’est pourquoi même-moi, je consulte des ouvrages de références et qu’il n’y a rien de mal là-dedans. Lors de mon entrée à l’Université, j’ai échoué mon test oral. Cependant, je n’ai pas lâché prise et j’ai suivi les cours obligatoires, que j’ai réussis avec succès. Cela m’a grandement aidé à me perfectionner et aussi à passer mon test SEL écrit.

Cela dit, je souhaite toujours m’améliorer quant à ma dynamique en classe et dans la clarté de mon enseignement. Mon enseignante associée de deuxième stage avait noté ceci :
«Elle [moi] porte une attention particulière à son français écrit et oral. Son élocution lors des explications des ateliers est en progression. Elle s’assure d’être bien comprise par les élèves par des questionnements et des reformulations des consignes par ses interlocuteurs.» (M. Banville, commission scolaire des Hautes-Rivières)
Mon enseignante associée de troisième stage note, pour sa part :
«Tu [moi] parles assez fort et tu es calme. […] Tes explications sont claires, tu es beaucoup plus dynamique!» (B.Bouchard, commission scolaire des Hautes-Rivières)
Enfin, le français est très important pour moi et je veille constamment à adapter mon langage avec les enfants et à servir de modèle pour eux

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